Mauvaise cicatrisation… quels sont les signes et que faire ?

La cicatrisation d’une blessure, même superficielle, peut s’avérer parfois lente ou compliquée. Si l’on ne peut pas forcément agir directement sur les causes, il est judicieux de connaître les signes qui doivent alerter.

Quelles sont les causes d’une cicatrisation difficile ?

Une cicatrisation lente ou difficile est souvent liée à un état général affaibli et plus particulièrement à une baisse de l’immunité. Les facteurs peuvent être :

  • Une mauvaise alimentation, des carences en vitamines ou en protéines, une anémie (manque de globules rouges) … ;
  • Un état de fatigue chronique ;
  • Un âge avancé ou certaines pathologies qui affaiblissent le système immunitaire ;
  • Le tabagisme, qui a une action néfaste sur la microcirculation et réduit l’apport d’oxygène dans les tissus ;
  • Les pathologies vasculaires et les troubles de la circulation artérielle ou veineuse ;
  • L’obésité ;
  • Le diabète ;
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  • Certains traitements (corticoïdes, anticancéreux, immunodépresseurs, anti-inflammatoires…);
  • Mais aussi un manque de soins ou des soins inappropriés.

Quels sont les signes d’une mauvaise cicatrisation ?

Une couleur douteuse…

Si la plaie est de couleur noire, elle présente probablement une nécrose. Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d’infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter. Les plaques d’agglomération de filaments empêchent de la même façon les fibroblastes d’agir au coeur de la plaie. La blessure peut aussi être atone, signe d’une mauvaise circulation. Ces évolutions traduisent une cicatrisation difficile et nécessitent l’avis d’un médecin, tout comme dans le cas d’une cicatrisation plus lente que d’ordinaire. 

À l’inverse, une plaie qui reste rouge, c’est bon signe. La peau bien vascularisée permet aux fibroblastes d’agir efficacement. Le processus de bourgeonnement fonctionne et les tissus se régénèrent. L’étape suivante est l’épidermisation.

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L’hydrogel cicatrisant biseptineCica®, permet de maintenir cet équilibre, évite l’apparition d’une croûte et favorise ainsi une bonne cicatrisation des plaies superficielles.

Que faire si une croûte se forme ?

L’apparition d’une croûte peut freiner le processus de cicatrisation et parfois cacher les signes d’infection. Pour autant, il ne faut pas gratter les croûtes, en particulier celles situées sur le visage. Un nouveau saignement aurait lieu, suivi de l’apparition d’une nouvelle croûte… Le processus de cicatrisation serait retardé et le risque de garder une cicatrice visible plus élevé. L’idée est d’accélérer le décollement spontané de la croûte. Pour cela, on peut hydrater avec une crème ou une huile pour ramollir la croûte qui se détachera alors toute seule. 

Pour résumer, en cas de croûte : ne pas gratter, ne pas la toucher avec des mains sales, l’hydrater, et ne pas masquer avec des produits de maquillage. 

Ne jamais oublier qu’une plaie est une zone vivante. Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.

Sources :

Comment bien soigner une plaie ?
https://www.ameli.fr/assure/sante/bons-gestes/petits-soins/soigner-plaie

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Comment se déroule le processus de cicatrisation ?


Même si le processus de cicatrisation est propre à chacun et chaque plaie, il suit trois grandes étapes. Découvrez-les..

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Quels sont les différents types de cicatrices ?


La cicatrice va dépendre de la nature de la plaie, de facteurs génétiques, mais aussi de la durée de la cicatrisation.

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